Lire et écrire un scénario : Le scénario de film comme texte (Cinéma / Arts Visuels)

Qu’est-ce qu’un « bon » scénario ? Comment savoir si l’ultime version de ce scénario est prête à tourner ?
Si le scénario est écrit pour être réalisé, il est aussi, forcément, un texte qui doit être lu. L’écriture et la lecture sont traitées dans cet ouvrage comme un couple inséparable, car nos manières de lire le scénario importent autant, sinon plus que son écriture.
Comment aider un scénariste à écrire ? Qu’attendons-nous du scénario, qu’espère-t-on y trouver ? Qu’ont en commun les scénarios qui ont donné des films forts et mémorables ? Pourquoi tant de scénarios ne seront-ils jamais réalisés ? Le scénario est un désir de fi lm et il en est aussi la promesse. Comment réussir à écrire ce que comme scénariste nous aimerions voir à l’écran ?
À toutes ces questions ce livre apporte des réponses précises et propose des clés d’écriture et une réflexion sur le fonctionnement textuel du scénario.

Isabelle RAYNAULD est scénariste, réalisatrice, consultante en scénarisation et professeure au département d’histoire de l’art et cinéma à l’Université de Montréal. Elle a écrit plusieurs scénarios (en français et en anglais) et réalisé des films de fiction et des documentaires dont Le Minot d’or ; Histoires de zizis ; Le cerveau mystique et Un homme à l’île de Sark. Elle détient un doctorat de l’université de Paris VII sur l’histoire, la théorie et la pratique du scénario des débuts du cinéma à aujourd’hui. Son prochain film porte sur le cerveau et la musique.

Les Caprices d’un fleuve – Scénario du film

Découvrez le scénario du film Les Caprices d'un fleuve

1787, en Anjou. Après s'être battu en duel, Jean-François de la Plaine est exilé par le Roi Louis XVI vers un comptoir d'Afrique de l'Ouest. Tandis que la Révolution gronde dans son pays, c'est le début d'un parcours initiatique pour ce noble élitiste aveuglé par le luxe et le confort de sa condition.

Le Festival de Cannes

" Quand on n'a pas grand-chose à y faire, le Festival de Cannes est une drogue dure de la jeunesse, elle donne l'illusion que l'on s'amuse au coeur du monde. C'est difficile de décrocher, ça prend du temps et ça demande des efforts mais je m'étais juré il y a quelques années que je n'y retournerais pas tant que je n'aurais pas un film à présenter ou un projet précis à défendre. Promesse à soi-même non tenue puisque je reviens afin de présider un jury d'enseignants et que je suis encore en train de me demander si ce n'est pas un prétexte pour me libérer de cet engagement secret. Après une longue abstinence que je n'ai pas mise à profit pour devenir le nouveau Spielberg, j'adopte le profit discret du cinéphile de base qui me permettra peut-être de surmonter la nostalgie des ambitions perdues et de faire la paix avec les regrets et les souvenirs. Il y en a tant qui remontent à la surface. "
Au-delà des paillettes du Festival, qu'en amoureux du cinéma Frédéric Mitterrand dépeint avec son regard à la fois ultrasensible et acéré, on retrouve le ton et le style si singuliers de La Mauvaise Vie.